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Publi-Reportage

« Dukurire Hamwe » pour une meilleure implication des OSC dans l’accomplissement des politiques sectorielles

Le consortium Care International, REJA et Action Aid a lancé depuis février 2020, grâce à l’appui de l’Union Européenne, « Dukurire Hamwe », un projet de renforcement des organisations locales pour accroître leur contribution au processus de gouvernance et au développement économique.

Ce projet va durer 3 ans. Il touchera 6 secteurs à savoir les Changements Climatiques et l’Environnement, l’Education, la Protection et la Lutte contre les Violences Basées sur le Genre, l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire, la Santé et le secteur de l’Emploi des jeunes et l’Entrepreneuriat.

Bien plus, ce projet permettra aux organisations de la société civile de mieux être outillée dans leur implication à la mise en œuvre des politiques publiques auprès des populations locales.

Initié par le consortium Care Internationnal, REJA et Action Aid, le projet « Dukurire Hamwe » vient appuyer la mise en œuvre du plan national de développement (PND) 2018-2027 en son 13èmeaxe qui est de consolider la bonne gouvernance par le renforcement du partenariat du secteur public/société civile.

L’implication à tout prix

Les organisations de la société civile ne participent pas pleinement dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi évaluation des politiques publiques. Pourtant, elles devraient agir comme seconde main du gouvernement de par la nature même de leur champ d’application localisé auprès des citoyens burundais.

C’est dans cette optique et pour mieux atteindre les objectifs du projet que les représentants des organisations venant de toutes les provinces du Burundi opérant dans les six secteurs haut-cités ont suivi des formations du 5 au 8 juillet 2021 et du 19 au 22 juillet 2021 à Tiger’s Hotel en Mairie de Bujumbura. Ces formations visaient le renforcement de leurs capacités techniques et organisationnelles.

Dukurire Hamwe, qu’en tire-t-on ?

Chantal Kamariza de l’Association des Femmes pour l’Education des Démunis confie que grâce à formation, elle a compris que la société civile est avant tout un acteur incontournable dans la mise en pratique des politiques sectorielles. Selon elle, certaines lois devraient être appliquées avec rigueur pour extirper les mariages et les grossesses précoces, principales causes d’abandon des filles à l’école.

Le représentant de l’Association Catholique pour la Protection de l’Environnement au Burundi ACAPE en sigle, Jonas Nduwimana affirme : « Maintenant je comprends bien l’identité d’une organisation de la société civile. Chaque organisation de la société civile devrait être redevable envers la société enfin d’accomplir les objectifs qu’elle s’est fixée dès sa naissance. »

Jean Nimubona, le chef de ce projet fait savoir que l’objectif de cette formation était d’outiller les différents leaders des organisations de la société civile d’une certaine technicité par rapport à l’analyse, à l’évaluation des politiques dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Au total, 146 organisations locales burundaises ont été représentées. Les participants ont eu des certificats et 6 meilleures organisations ayant participé à la compétition en ligne de propositions d’idées innovantes via la plateforme d’échange osc.care.org.bi ont reçu des prix constitués par des tablettes tactiles.

Primé, Emmanuel Ntahongendera, représentant légal de l’association de lutte contre la pauvreté Urumuri de la province Cankuzo a manifesté son bonheur en remerciant les promoteurs de ce projet et le consortium pour la réalisation de cette initiative. « Nous allons continuer à poursuivre notre mission en contribuant au développement socio-économique de notre pays », a-t-il promis.

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