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Contraception et effets secondaires : quelles méthodes ?

Au Burundi, on compte six différentes sortes de contraception moderne réversible et irréversible chez les femmes et les hommes. C’est essentiel pour le planning familial. Le taux d’utilisation des contraceptifs était de 38,6 % en 2021. Moyen contraceptif le plus utilisé par les burundais ? Le préservatif. Mais il y a d’autres méthodes. Attention : elles peuvent ne pas convenir à tout le monde

Les méthodes contraceptives servent aux couples mariés pour le planning familial en vue de la diminution démographique qui conduit au développement durable. Certaines femmes se plaignent des effets secondaires.

Jeanine, la trentaine, de Kanyosha, témoigne. « J’ai dû changer trois fois de méthodes sans savoir où était le problème. A la naissance de mon premier enfant, j’ai poursuivi la prise de pilules chaque jour. Après deux semaines, j’ai eu mal à la tête, une température élevée de temps en temps…» Elle est retournée chez un infirmier pour changer la méthode. Aucune amélioration. Elle a préféré continuer l’utilisation des préservatifs.

Elle n’est pas la seule. Louise, une maman de trois enfants, raconte qu’elle utilisait la méthode implant jadelle. Mais ce qu’elle ignorait, c’est que plus le poids augmente, moins c’est efficace. « J’ai utilisé cette méthode durant deux ans. J’ai pris de poids. Je me suis retrouvée enceinte», regrette-t-elle.

Bons conseils

Jérôme Nderagakura, formateur national en technologie contraceptive et santé sexuelle, a expliqué le fonctionnement des méthodes contraceptives. « Normalement, la personne doit faire un examen général pour connaître son état de santé : certaines méthodes ne sont pas adaptées à certaines maladies», souligne-t-il. Il ajoute que la majorité des femmes burundaises n’ont pas les moyens financiers de se faire examiner. Dans ce cas, les infirmiers ou médecins se conforment au choix des femmes.

Jérôme Nderagakura a rappelé que la contraception aide les couples mariés surtout les femmes à éviter les grossesses non désirées. Et d’énoncer quelques maladies qui ne correspondent pas à toutes les méthodes.

Les pilules et les injections, par exemple, ne sont pas du tout indiquées pour une femme sujette à hypertension, hépatite, diabète… Les femmes sous  traitement du VIH/SIDA peuvent uniquement poursuivre les injections et implant jadelle. En effet, parmi celles qui pèsent plus de 80 kilos sous la méthode d’implant jadelle, 6% risquent de tomber enceintes.  

Jérôme Nderagakura a évoqué certains effets secondaires, notamment la nausée, maux de tête, douleurs au niveau des seins, prise de poids…

« Le meilleur conseil ? Se rendre à l’hôpital ou le centre de santé, pour changer de méthode

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